» Dermatobia hominis. Il s’agirait du seul Cuterebrinae (famille des Oestridae) s’attaquant à l’homme (ainsi qu’aux autres primates). On le rencontre du Mexique à l’Argentine. Il est responsable d’une myase cuticole furonculoïde liée à sa larve appelée localement « ver macaque » (Guyane).

Pour sa reproduction, la femelle gravide capture un moustique et accroche ses œufs en grappe sur son abdomen (c’est un cas de phorésie). L’éclosion est déclenchée par la température lorsque le moustique se pose sur un hôte à sang chaud. La larve pénètre alors à travers la peau de l’hôte, s’installant généralement à proximité de la zone où le moustique transporteur se pose. Pour l’homme, il s’agit souvent de zones découvertes comme les membres, le visage, le cou, etc. Le stade larvaire peut alors durer de 1 à 3 mois (pour comparaison, le développement larvaire du ver de Cayor (Diptera Calliphoridae) dure de 8 à 10 jours). La larve est un gros asticot grisâtre dont la longueur peut atteindre 2 cm. Sa tête recouverte d’aspérités disposées en anneaux a la particularité de représenter la moitié supérieure de la larve. À maturité, la larve sort du furoncle, tombe au sol, et s’empupe (nymphe). Après 2 à 3 semaines la métamorphose aboutit à une petite mouche grise prête à se reproduire…

La lésion ressemble au début à une piqûre de moustique. En se développant, la larve consomme les tissus, grossit et bouge en s’étirant et se contractant pour respirer à la surface et évacuer ses déchets. Ce mode de vie provoque chez l’hôte douleur et prurit.

Ces insectes ne sont pas suffisamment abondants pour avoir le statut de nuisible. La larve ne peut survivre en cas d’infection, ce qui arrive d’ailleurs rarement à moins que l’hôte tue la larve sans la retirer complètement de la plaie. Il est possible que la larve produise elle-même des sécrétions antibiotiques qui préviennent des infections pendant qu’elle se nourrit. » Source wikipedia

Une visite sympathique !

Images liées: